Conduire au Costa Rica

Table des matières :

Introduction

Sur les routes du Costa Rica

Les prérequis

  1. Critères d’âge
  2. Le permis de conduire
  3. Votre passeport

Dans la pratique

  1. Les règles de conduite
  2. À quelle vitesse peut-on circuler ?
    1. Autoroutes
    2. Routes rurales
    3. Zones urbaines
    4. Les pistes non entretenues
  3. Les embouteillages
  4. Les amendes
  5. Les péages
  6. Le stationnement
    1. En ville
    2. Sur les lieux touristiques ou d’activité
    3. À la plage
  7. Eviter le vol
  8. Stations et carburants

Quelques conseils de prudence additionnels

  1. Conduite en montagne
  2. Conduite de nuit
  3. Conduite par temps de pluie

Que faire en cas d’accident ?

En cas de crevaison

Comment s’orienter au Costa Rica

  1. WAZE
  2. GOOGLE MAPS
  3. MAPS.ME

Conclusion

 

 Introduction :

Le Costa Rica, connu pour ses paysages époustouflants et sa biodiversité, est un pays aux multiples facettes. Pour profiter pleinement de tout ce que ce petit pays d’Amérique centrale a à offrir, louer une voiture et prendre la route est le choix idéal.  Et afin de vous préparer au mieux pour cette expérience, nous allons profiter de cet article pour vous donner quelques infos et astuces sur les bonnes pratiques de conduite.

Sur les routes du Costa Rica :

Bienvenue sur les routes costariciennes, où chaque virage révèle un paysage enchanteur, associant une nature dense et une faune omniprésente, à un trafic souvent animé.

Afin de se préparer au mieux, il est utile d’avoir connaissance des bases et des éventuelles difficultés qui vont de pair avec la conduite au Costa Rica. Parmi ces dernières, citons la topographie montagneuse et l’état variable des routes, la présence d’obstacles naturels, les conditions météorologiques parfois capricieuses, les rencontres occasionnelles avec la faune sauvage et la densité du trafic.

Les prérequis :

1. Critères d’âge

L’âge légal pour avoir le droit de rouler au Costa Rica est de 21 ans. Pouvoir présenter une expérience minimum de 1 à 3 années consécutives de permis peut être nécessaire pour pouvoir louer un véhicule sur place.

2. Le permis de conduire

Le permis international n’est pas nécessaire pour rouler au Costa Rica. Votre permis de conduire habituel suffit. Sa durée de validité doit être supérieure à votre temps de séjour sur place, l’idéal étant de pouvoir présenter un document d’une validité de 90j minimum à la date d’entrée dans le pays.

3. Votre passeport

En cas de contrôle par la police du transit, il sera nécessaire de pouvoir présenter votre passeport et un visa valide tamponné à l’intérieur. En l’absence de visa ou si celui-ci est expiré, votre permis aussi perd sa validité.

Dans la pratique :

1. Les règles de conduite :

Équivalentes à ce que l’on peut retrouver en Amérique du Nord ou en Europe. La circulation se fait du côté droit de la route, on respecte les panneaux de signalisation, les marquages au sol et les feux de circulation. (Bon à savoir :  un feu rouge clignotant équivaut à un stop et un feu orange clignotant donne la priorité.)

Attention aux ralentisseurs ! “Normalement” peints en jaune, on en retrouve en grand nombre jusque dans les endroits les plus reculés du pays. On les remarque souvent tardivement alors réduisez la vitesse en arrivant sur une agglomération.

On rencontre aussi de nombreux ponts étroits. Pour savoir qui a la priorité, recherchez de quel côté se trouve le panneau “céder le passage” (triangulaire).

Sachez également qu’il est possible de dépasser à la fois par la gauche et par la droite. Bien que cela puisse être surprenant au début, on s’y habitue rapidement. Mais il est important de rester vigilant aux motos et autres véhicules qui pourraient arriver dans votre angle mort à droite.

2. À quelle vitesse peut-on circuler ?

Voici les limitations de vitesse générales à respecter :

a. Autoroutes : les principales autoroutes du Costa Rica ont généralement une limite de vitesse de 80 km/h. Ces autoroutes relient différentes régions du pays et sont conçues pour supporter des vitesses plus élevées. Cependant, soyez toujours prudents, il est fréquent d’avoir à faire à des ralentissements de la circulation, à des bouchons, des tronçons de route dégradés ou en travaux. Alors adaptez votre vitesse et gardez de bonne distance de sécurité.

b. Routes rurales : sur les routes de campagne, la limite de vitesse est généralement fixée à 60 km/h. Il peut s’agir d’autoroutes, de routes asphaltées, de pistes bien entretenues. Il est important de noter que certaines pistes, en particulier celles qui sont sinueuses ou montagneuses, nécessitent d’adapter sa vitesse

c. Zones urbaines : la limite de vitesse dans les zones urbaines est généralement de 40 km/h. Mais celle-ci est réduite à 25 km/h à proximité des passages piétons, des écoles et zones résidentielles.

d. Les pistes non entretenues : elles nécessitent d’avancer avec prudence, préservez la mécanique en réduisant votre vitesse, ne pas hésiter à passer en 4×4, c’est fait pour ça.  Essayer au mieux de toujours garder une possibilité de faire demi-tour pour éviter de rester coincé face à un obstacle infranchissable. Prudence avec les pentes à forte inclinaison après une pluie et présence de boue. Évitez également de rouler sur les cailloux pointus au risque d’abîmer l’un de vos pneus.

3. Les embouteillages :

La vallée centrale est réputée pour son trafic surchargé et ses fréquents travaux. Les horaires à éviter étant de 6h30 à 8h30 le matin et de 16h30 à 19h30 en fin de journée.

Les vendredis après-midi/soir sont également des moments où il vaut mieux s’abstenir de vouloir entrer ou sortir de la vallée centrale, c’est le début du week-end, il y a beaucoup de monde sur la route et les ralentissements deviennent vite importants.

De même, les grands axes reliant San José aux plages Pacifique et Caraïbes seront plus embouteillés un vendredi/samedi dans le sens aller et embouteillés le dimanche dès le début d’après-midi dans le sens des retours.

Pour visiter San José, pensez à Uber, très pratique pour les déplacements en centre-ville.

4. Les amendes :

Il est rare de se faire arrêter au Costa Rica, cependant sachez que la police du transit veille et n’hésitera pas en cas de non-respect des règles.

En cas de stationnement gênant, de non-respect des marquages au sol ou règles de priorité, d’un excès de vitesse, de l’absence de ceinture de sécurité ou de rehausseur pour vos enfants, vous vous exposez à une contravention.

En tant qu’étranger vous ne perdrez pas de point, cependant, sachez que le montant des amendes au Costa Rica est plus que dissuasif, on se retrouve vite à devoir payer entre 250 et 500 $ pour une simple infraction. Certaines peuvent également être accompagnées du retrait des plaques d’immatriculation, entraînant l’immobilisation du véhicule. Le délai pour pouvoir les récupérer est de généralement 10 jours.

Les amendes peuvent être réglées de deux manières : auprès d’une banque publique (BCR/BN) ou auprès de votre agence de location au moment de rendre le véhicule.

5. Les péages :

Présents principalement dans la vallée centrale et sur les principaux axes de circulation du pays. Ils restent peu fréquents et très abordables. La plupart offrent la possibilité de payer par carte bancaire, mais mieux vaut avoir quelques colons sur vous car ce n’est pas toujours le cas.

6. Le stationnement :

a. En ville :

Recherchez des parkings publics, c’est le plus pratique, très abordables et surveillés. Pour San José, le mieux est de se déplacer en Uber, c’est un peu plus coûteux mais bien plus pratique que de si engager en voiture.

Dans tous les cas, ne vous garez jamais le long d’un trottoir peint en jaune. Cela pourrait mener à une amende conséquente et à un retrait de plaques d’immatriculation, ceci immobilisant le véhicule sur plusieurs jours.

b. Sur les lieux touristiques ou d’activités :

Les parcs nationaux sont tous équipés de parkings surveillés. En ce qui concerne les autres sites touristiques ou points d’intérêts, vous verrez souvent la présence de personnes en gilets fluo, se chargeant de surveiller un parking improvisé. Ce service est sûr et recommandé le temps de votre activité. Pensez à donner un pourboire au gardien, de l’ordre de + ou – 1000 colons pour une heure.

c. À la plage :

le stationnement est généralement possible sous les rangs de cocotier qui bordent la plage. En haute saison, essayez d’arriver tôt pour vous assurer une place de parking pratique. Certaines plages peuvent faire payer une petite redevance pour le stationnement, ce qui contribue à l’entretien et à la conservation de la zone de la plage.

Il est important de noter qu’il est interdit de conduire et de stationner directement sur la plage. N’oubliez pas qu’une majorité des plages au Costa Rica sont des zones possibles de nidification des tortues.

7. Eviter le vol

Cherchez toujours des aires de stationnement désignées et surveillées, surtout aux abords des lieux touristiques. Favorisez les zones fréquentées et évitez de vous garer en retrait dans un lieu isolé.

Laissez un maximum d’affaires à l’hôtel, ne laissez rien d’apparent dans le véhicule, ne mettez pas le cache bagage si votre coffre est vide (c’est dire ouvertement que vous avez quelque chose d’intéressant à cacher).

À la plage, il est généralement possible de s’installer proche de son véhicule et de le surveiller du coin de l’œil.

Attention aux singes, ce ne serait pas la première fois qu’ils partiraient avec des affaires qui ne leur appartiennent pas.

8. Stations et carburants

Le pays est globalement bien desservi en termes de stations essence et il n’est pas difficile de trouver du carburant, essayez juste d’y penser avant d’être sur la réserve. La coutume veut que cela soit le pompiste qui s’occupe de vous faire le plein, vous pouvez également lui demander d’en profiter pour vérifier la pression des pneus.

 

Quelques conseils de prudence additionnels :

1. Conduite en montagne :

Quel que soit votre itinéraire, il est fort possible que vous ayez à circuler en zone montagneuse. Au vu des fort dénivelés que l’on peut être amené à rencontrer il est important d’adopter une conduite adaptée. Dans les descentes, utilisez au maximum votre frein moteur pour éviter de faire surchauffer vos freins et perdre le contrôle du véhicule.

2. Conduite de nuit :

Éviter de rouler de nuit. Les routes étant mal éclairées, on manque rapidement de visibilité. Pour remédier à cela, de nombreux véhicules sont équipés de barre LED particulièrement puissante. Souvent mal orientées, elles constituent fréquemment une gêne pour les autres usagers.

Le soleil se couchant entre 17h30 et 18h00, prévoyez de partir assez tôt afin d’arriver avant la tombée de la nuit.

3. Conduite par temps de pluie :

Le Costa Rica connaît des saisons sèches et humides distinctes, la saison des pluies s’étendant de mai à novembre et les pluies se manifestant généralement en milieu d’après-midi. Les fortes pluies nous font perdre en visibilité et en tenue de route. Inondant bien souvent les routes qui deviennent boueuses et glissantes, attention également au glissement de terrain, en particulier dans les zones rurales.

De façon générale, il reste déconseillé de circuler en cas de forte pluie, privilégier le matin pour faire vos déplacements.

Que faire en cas d’accident :

La circulation étant souvent chargée, les accrochages sont relativement fréquents.

Dans le cas où cela vous arrive, sachez que les constats ne sont pas réalisés directement entre conducteurs. Il est nécessaire d’appeler la police du transit au 911 ainsi que le numéro d’assurance fourni par votre agence de location.

Il ne faut surtout pas déplacer le véhicule avant l’arrivée des différents intervenants qui s’occuperont d’établir le constat !!! Si vous déplacez le véhicule avant, vous perdez la couverture de l’assurance !

En cas de crevaison :

Les abords des routes et chemins sont parfois jonchés de débris de construction, et il est fréquent de retrouver visses et clous plantés dans un pneu.

Dans ce cas, cherchez une surface dure pour pouvoir lever facilement la voiture et pouvoir installer la roue de secours. Une fois cela fait, vous pourrez aller chercher de l’aide dans le garage (Taller) ou la Llantera la plus proche. En général, on reconnaît ces dernières au stock de pneus usagés près de la devanture.

La réparation d’un pneu est souvent simple, rapide et peu coûteuse. Le problème se pose quand cela n’est pas réparable et que le rachat d’un nouveau pneu s’impose.

Comment s’orienter au Costa Rica :

Les adresses au Costa Rica étant approximatives, les GPS standard ne représentent pas la solution la plus pratique. Voici nos conseils en la matière :

a. WAZE :

Cette application de navigation et de trafic en temps réel, largement utilisée au Costa Rica, vous permet de trouver des itinéraires efficaces et de recevoir des alertes sur les conditions routières. D’autre part, elle permet de suivre le point de géolocalisation d’une activité ou de votre hôtel/bnb, ce qui est extrêmement pratique.

Cette application nécessite du réseau pour fonctionner (wifi, carte sim), cependant, une fois l’itinéraire chargé, vous pouvez continuer à le suivre même hors réseau. Vous perdrez les infos trafic en temps réel mais pas votre destination.

Astuce : en cas de besoin, sachez qu’il est très aisé de trouver du wifi au Costa Rica. Au besoin, demandez dans n’importe quel commerce à ce que l’on vous partage le wifi.

b. GOOGLE MAPS :

Application similaire à Waze, un très bon choix également pour orienter au Costa Rica. Sachez que Google Maps vous permet de télécharger les cartes et d’utiliser celles-ci en mode hors-ligne pour vos déplacements.

c. MAPS.ME :

Application de cartographie et de navigation vous permettant d’accéder à des cartes détaillées et de lancer un itinéraire sans connexion Internet. Bien que pratique, elle n’est conseillée qu’en dernier recours, son point faible étant de ne pas faire la différence entre une route asphaltée et une piste, la voie publique et les espaces privés etc… Ce qui peut réserver de nombreuses surprises et engendrer des pertes de temps conséquentes.

Notre dernier conseil concernant la planification de vos déplacements est de toujours vérifier la localisation de votre point d’arrivée. Plusieurs ville, village et plage portant le même nom il est possible de se tromper, et c’est dommage de ne s’en rendre compte qu’en cours de route.

Conclusion :

Dans cet article, nous avons abordé différents aspects liés à la conduite au Costa Rica. En prenant en compte tous ces éléments et en vous familiarisant avec les règles de conduite locales, vous pourrez profiter pleinement de votre voyage en toute sécurité et tranquillité d’esprit. Bonne route au Costa Rica !

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